Les hépatiques ne sont pas difficiles à cultiver et s’adaptent aux conditions variées qu’on trouve dans le jardin alpin, au soleil ou dans le sous-bois, à l’ombre. À l’image des rhododendrons, un sol constitué d’un loam sablonneux et humifère à tendance acide les enchante, mais elles s’accommodent très bien d’un sol plus argileux et alcalin.
La plantation se fait au printemps ou en septembre et la division des touffes, après la floraison. Comme elles peuvent être lentes à s’installer, il faut surveiller l’arrosage pour s’assurer qu’elles ne manquent pas d’eau. Le printemps suivant la division, on doit bien ancrer les jeunes plants au sol et les chausser, au besoin.
Pour les maintenir en santé, on ajoute du compost au-dessus des racines à l’automne en n’oubliant pas que les hépatiques poussent principalement dans les forêts de feuillus. Aussi, pour leur permettre de mieux passer l’hiver, on les couvre de feuilles ou de sapinage en automne. Sans cette couverture, elles risquent de souffrir de dommages hivernaux.