La protection hivernale

Protection hivernale
Photos © Nicole Lafleur

La neige est le meilleur isolant.

Dans les régions où la neige est peu abondante, pour les petits sujets, des branches de conifères piquées autour des plants peut très bien faire l’affaire ou l’emploi d’une boîte grillagée. Ces structures permettent une bonne aération et éloignent les maladies fongiques.

Pour les gros sujets fraîchement plantés, il est recommandé de les protéger sur une période de deux ans par une clôture à neige ou des piquets plantés avant le gel au sol. Ensuite une toile de jute ou géotextile est installée. Il faut éviter que cette toile entre en contact avec l’arbuste.

Protection hivernale

Le sommet de la structure doit rester ouvert pour permettre une bonne aération et à la neige de pénétrer à l’intérieur de la protection.

Les protections s’installent lorsque le sol a commencé à geler et s’enlèvent, par une journée sombre, vers la fin de mars ou début d’avril dans la région métropolitaine.

Lorsque l’emplacement idéal est respecté, nous ne devrions plus avoir à utiliser une protection hivernale.

Le mouvement hivernal du feuillage des rhododendrons

Par temps froid, le feuillage de beaucoup de rhododendrons roule, comme des doigts effilés, et le recourbement des feuilles vers le bas, le long des branches, sont d’autant plus pendantes que la température est basse et la luminosité importante. C’est un processus d’adaptation acquis par les rhododendrons pour diminuer la surface foliaire et réduire les pertes d’eau. Le même phénomène existe en période de sécheresse.

Par grands froids, il se crée entre eux une couche d’air qui évite à la tige de se dessécher par le gel et pour les feuilles, de par leur mouvement, elles se protègent contre le dépérissement dû au froid.